Cette édition a connu la participation de quarante-trois candidats. La nouvelle catégorie «Institut supérieur de la profession d’avocat», intégrée pour la première fois en 2024, a permis aux élèves-avocats d’entrer en lice.
La Presse — «Notre mission principale consiste à faciliter la constitution juridique de l’entreprise, c’est pourquoi nous travaillons actuellement sur la digitalisation de toutes les procédures exigées par le RNE. 2025 est désormais placée sous le signe de la digitalisation, avec plus de 90% des services de l’institution qui seront digitalisés avant la fin de cette année», a déclaré le directeur général du Centre national du registre des entreprises, Adel Chouari, en marge de la cérémonie de remise des prix de la 3e édition du concours du RNE du meilleur Master. Rappelant le rôle central du RNE dans la digitalisation de la plateforme dédiée aux autoentrepreneurs, Chouari a souligné que l’institution contribuera également à la digitalisation de la plateforme des entreprises communautaires.
Revenant sur l’organisation du concours, devenue une tradition du RNE, le responsable a souligné que l’institutionnalisation de cet événement progresse d’autant plus que les sujets des candidats retenus auront un impact concret sur les pratiques et les méthodes de travail de l’institution et que le nombre de candidats ne cesse de croître chaque année. «Les sujets traités par les lauréats du concours sont importants et ont un impact non seulement sur la recherche scientifique mais aussi sur les méthodes de travail du RNE, notamment pour répondre à des problématiques liées à l’application de certains textes de loi», a-t-il indiqué. En effet, ce concours vise, entre autres, à rapprocher le monde de la recherche académique de celui de l’entreprise.
Pour cette édition, quarante-trois candidats ont concouru dans trois catégories : les facultés de droit, les facultés d’économie et de gestion, ainsi que l’Institut supérieur de la profession d’avocat. Cette dernière catégorie, intégrée pour la première fois en 2024, permet désormais aux élèves-avocats d’entrer en lice.
Pour le Centre national du registre des entreprises, qui célèbre cette année son 6e anniversaire, ce concours ouvert aux étudiants issus aussi bien des facultés publiques que privées, revêt une importance particulière car il permet d’apporter des réponses à divers enjeux auxquels l’entreprise est confrontée, et ce, grâce à la recherche académique. «Le RNE est une institution en interaction constante avec son environnement, qui évolue au rythme des changements réglementaires. Et nous souhaitons que les étudiants et les chercheurs traitent des sujets d’actualité à même d’apporter de la valeur ajoutée à notre institution», a indiqué Chouari.